T. Chapin |
Alors quand je vois ces milliers de grimpeurs qui partent voir les soit disant "Natural Games", se rendent à Mellobloco, participent à tous ces grands rassemblements en site naturel et ne se préoccupent pas plus que cela de l'érosion et de la pollution du site qu'ils fréquentent le plus : Bleau, cela me rends malade !
Bon, pour Bleau, vous inquiétez pas , une grosse poignée d'entre nous va encore nettoyer... On en parle bientôt, mais bloquez déjà la date du 27 mai pour un nouveau Clean Up Day....
Pour la première fois en France, une étude de l'Institut de veille sanitaire (INVS) a mis en évidence une contamination à l'amiante chez des personnes ayant vécu à proximité de l'ancienne usine de broyage d'amiante CMMP, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). En cause : les sacs d'amiante laissés sur place après la fermeture du site et dont les poussières se sont propagées aux alentours. Plus de 70 malades ont été recensés, dont 35 sont décédés. Parmi les victimes se trouvent des personnes ayant été scolarisées dans l'école voisine. Cette histoire dramatique, encore exceptionnelle, est caractéristique des risques liés à la pollution industrielle. Et, en France, le danger est peut-être partout sous nos pieds.
Car des sites ou des terrains souillés comme celui-là, l'Hexagone en compte plusieurs milliers. L'Etat recense ainsi plus de 250 000 sites ayant accueilli une activité industrielle polluante. Donc susceptibles de présenter un risque pour la santé des riverains s'il n'y a pas eu dépollution ou si elle a été mal réalisée. Leur localisation est bien sûr liée au passé industriel de chaque région : sidérurgie en Lorraine, usines d'uranium dans le Limousin, dépôts d'hydrocarbures sur les côtes du Languedoc ou à proximité de Marseille... Mais pas seulement. Les professionnels estiment qu'il reste nombre de terrains pollués encore inconnus.
« Ce sont des bombes à retardement, martèle Frédéric Ogé, chercheur au CNRS, qui recense année après année les cas les plus problématiques. Il suffit souvent de gratter la terre pour découvrir des hydrocarbures, des solvants et des métaux lourds comme l'arsenic, le plomb, le chrome ou le cadmium. » Autant de substances toxiques ou cancérigènes. « Elles se diffusent via l'eau ou le vent et contaminent les terres agricoles et les jardins ouvriers dans un rayon de plusieurs kilomètres », prévient le toxicologue Maurice Rabache. Aucun département n'est épargné.
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Pour donner une idée de l'ampleur du problème, L'Expansion a choisi de sélectionner près de 60 sites à risques dans l'ensemble des 22 régions métropolitaines. Le résultat est édifiant
Et dire que nous mangeons ce que cette terre pourrie et souillée a elle-même nourri... Ils font du BIO en France ? Je me demande où ?
Et à Bleau, finalement qu'en est-il ?
Nous avons régulièrement évoqué le cas de la Seine et Marne et de bleau dans notre rubrique "les déchets" ou sur la page qui est consacré à ce thème. Outre le fait que les pouvoirs publics ne semblent pas considérer comme dangereuses les nombreuses décharges répertoriées dans la forêt, les anciens puits de pétroles du nord de la forêt ont ils bien fait l'ojet d'une dépollution ?
La zone 46 :
Et dire que nous mangeons ce que cette terre pourrie et souillée a elle-même nourri... Ils font du BIO en France ? Je me demande où ?
Et à Bleau, finalement qu'en est-il ?
Nous avons régulièrement évoqué le cas de la Seine et Marne et de bleau dans notre rubrique "les déchets" ou sur la page qui est consacré à ce thème. Outre le fait que les pouvoirs publics ne semblent pas considérer comme dangereuses les nombreuses décharges répertoriées dans la forêt, les anciens puits de pétroles du nord de la forêt ont ils bien fait l'ojet d'une dépollution ?
A en croire les autorités, le seul site à risque est à Chailly |
Parmi ces sites, seul un site est répertorié par BASOL (qui identifie les sites pollués avérés ainsi que ceux potentiellement fortement pollués et appelant une action publique). Il s'agit du puits 46 de la société ELF Aquitaine à Chailly-en-Bière. Mais ce site a été mis en sécurité et ne fait plus l'objet de restrictions d'usage aujourd'hui.
La zone 46 :
La société ELF Aquitaine exploitait sur le site de Chailly en Bière plusieurs forages pétroliers profonds (1800 m). A cette profondeur, le pétrole est présent concomitamment avec une nappe d'eaux souterraines, dite du Dogger, qui présente naturellement une forte teneur en chlorures (salinité de 13 g/l). L'exploitation de ce pétrole reposait sur le
principe suivant : le pétrole était puisé en profondeur avec l'eau du Dogger puis le pétrole était récupéré en surface. L'eau du Dogger, séparée du pétrole, était ensuite réinjectée en profondeur.
Le puits n°46 était un des puits servant à la réinjection. En 1991 une pollution de la nappe des calcaires de Brie et de Champigny par des chlorures issus des eaux du Dogger a été découverte . Cette pollution menaçait des captages d'alimentation en eau potable (AEP) situés à proximité et qui exploitaient ces deux nappes. Aussi, à la suite de cette découverte, le forage a été fermé et rebouché.
Un suivi analytique hebdomadaire des AEP a ensuite été engagé en 1992 (études hydrogéologiques, réalisation de piézomètres, diagnostic de la pollution, mise en oeuvre d'un pompage de dépollution). Par arrêté du 18 mars 1994, M. le préfet de Seine-et-Marne a prescrit à l'exploitant la réalisation d'un réseau de surveillance des eaux souterraines avec analyse mensuelle de la qualité des eaux des nappes, notamment des chlorures et des hydrocarbures. En avril 2000, le rapport de l'hydrogéologue agréé a conclu que la pollution provenant du puits 46 avait cessé et que la surveillance des eaux souterraines au niveau du puits, exercée par ELF, pouvait être arrêtée vu les concentrations mesurées.
Il a cependant préconisé que les exploitants des captages AEP réalisent sur 2 ans des mesures mensuelles sur les chlorures et des mesures semestrielles sur les hydrocarbures. Aucun problème n'est survenu depuis. Le site du puits 46 est donc considéré aujourd'hui comme exempt de pollution. Il ne nécessite pas d'autre action et ne fait pas de restriction d'usage.
Le puits n°46 était un des puits servant à la réinjection. En 1991 une pollution de la nappe des calcaires de Brie et de Champigny par des chlorures issus des eaux du Dogger a été découverte . Cette pollution menaçait des captages d'alimentation en eau potable (AEP) situés à proximité et qui exploitaient ces deux nappes. Aussi, à la suite de cette découverte, le forage a été fermé et rebouché.
Un suivi analytique hebdomadaire des AEP a ensuite été engagé en 1992 (études hydrogéologiques, réalisation de piézomètres, diagnostic de la pollution, mise en oeuvre d'un pompage de dépollution). Par arrêté du 18 mars 1994, M. le préfet de Seine-et-Marne a prescrit à l'exploitant la réalisation d'un réseau de surveillance des eaux souterraines avec analyse mensuelle de la qualité des eaux des nappes, notamment des chlorures et des hydrocarbures. En avril 2000, le rapport de l'hydrogéologue agréé a conclu que la pollution provenant du puits 46 avait cessé et que la surveillance des eaux souterraines au niveau du puits, exercée par ELF, pouvait être arrêtée vu les concentrations mesurées.
Il a cependant préconisé que les exploitants des captages AEP réalisent sur 2 ans des mesures mensuelles sur les chlorures et des mesures semestrielles sur les hydrocarbures. Aucun problème n'est survenu depuis. Le site du puits 46 est donc considéré aujourd'hui comme exempt de pollution. Il ne nécessite pas d'autre action et ne fait pas de restriction d'usage.
Nos anciens articles (sélection) :
CARTE DE LA POLLUTION DES SOLS DANS LE MONDE :
http://www.ensaia.inpl-nancy.fr/marie/web/ntic/pages/2007/doutte1.jpg
Site d'échange pour réaliser une cartographie mondiale des déchets :
Voir ici http://latribunelibredebleau.blogspot.fr/2012/07/la-mondialisation-du-ramassage-des.html
http://www.ensaia.inpl-nancy.fr/marie/web/ntic/pages/2007/doutte1.jpg
Site d'échange pour réaliser une cartographie mondiale des déchets :
Voir ici http://latribunelibredebleau.blogspot.fr/2012/07/la-mondialisation-du-ramassage-des.html
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